Phobies et crises d'angoisse

Les phobies se caractérisent par une peur panique incontrôlable en lien avec une personne, une chose, une situation, un animal, un objet ou un élément naturel.

Le nombre de phobies est quasiment illimité et le fruit d’une histoire et d’une trajectoire de vie personnelle ou parfois familiale.

Contrairement aux idées reçues, le cerveau archaïque est programmé pour la survie et non pour le bonheur et quelques soient les situations , notre inconscient à toujours une intention positive qui est d’éviter le danger !

Pour la souris ou le petit moineau, le danger c’est toujours le chat ! Pour nous humains c’est plus compliqué car notre cerveau inconscient crée des associations bizarres et des équivalences complexes, en fonction de son mode de fonctionnement archaïque et de sa logique biologique et symbolique.

En règle général, 80% des phobies prennent leur source dans une expérience négative (consciente ou inconsciente) qui a généré une expérience émotionnelle de peur intense et une représentation mentale anxiogène et perturbante, inductrice d’un comportement d’évitement en lien avec le souvenir traumatique ou « le représentant de la représentation » du souvenir de la première fois vécu dans la douleur et /ou la peur.

Les 20% restant sont des phobies non pas liées à une expérience personnel négative et/ou douloureuse et à son éventuel déplacement et projection sur par exemple une araignée ou une souris,  mais à une transmission « éducative » ou une identification « parasite » en lien avec quelqu’un de proche et vécu généralement au moment de l’enfance.

Quand une personne phobique est confrontée à son agent stresseur, qui est vécu sur le plan neuro-biologique mais aussi fantasmatique, comme une menace à sa survie, le stress monte et la panique arrive.

Le sujet en état de crise est alors submergé par des émotions négatives qui bloquent ou limitent son mode de fonctionnement intellectuel et ses capacités.

Face au danger supposé, la personne qui se sent victime n’aura alors que 2 options possibles, agir ou s’inhiber.

Des réactions instinctives la pousseront la plupart du temps à fuir si elle a peur et la paralyseront ou l’affoleront si elle est dans la terreur.

Le comportement d’attaque est rarement présent dans les phobies, alors que le comportement d’évitement est lui omniprésent.

Malgré leurs côtés impressionnants et invalidants, les phobies se soignent souvent facilement et assez rapidement, hormis les phobies sociales qui sont un peu plus complexes dans leurs mécanismes et dans leurs structurations.

Les Techniques Cognitive-Comportementales sont les méthodes de psychothérapies les plus adaptées à la prise en charge des phobies, notamment l’hypnose thérapeutique, la sophrologie, la Programmation Neuro-Linguistique, l’EMDR, ou même l’EFT ou le TAT.